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Le Blog De Philip Guilhem

  • : Les Gardiens du Chemin
  • : Faire découvrir le languedoc médiéval au travers des personnages de mon roman
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1 mars 2011 2 01 /03 /mars /2011 17:03

Saissac

 

C'est en 960 que le château de Saissac est mentionné dans les textes. A cette date, il est légué au comte de Carcassonne par l’évêque de Toulouse.

 

Le château de Saissac est bâti sur un contrefort rocheux, entouré de précipices, près de la Vernassonne. C'était un puissant castel. Toutefois nous ne retrouvons pas aujourd’hui ses fortifications du 13e siècle. Les ruines actuelles appartiennent à des constructions du 16e siècle.


Au XIe siècle, les seigneurs de Carcassonne inféodent Saissac à des vassaux de la région et ainsi naît la lignée des Saissac.

 

Le personnage le plus illustre est Bertrand de Saissac, protecteur des troubadours et des cathares, il fut notamment le tuteur de Raimond Roger Trencavel de 1193 à 1199.

 

Bertrand de Saissac était un puissant seigneur en Montagne noire, à la veille de la tourmente qui allait frapper la contrée, celle de la croisade contre les cathares

 

Il était, comme d’autres seigneurs de la Montagne noire, Roquefort et Cabaret, un sympathisant du catharisme. Il ne pouvait se résoudre à livrer ses bonhommes. Sa place forte aurait dû suffire à les protéger. Les murs étaient hauts et les remparts, qui entouraient le village, devaient rassurer toute cette population grouillante et confiante en la force de son seigneur.


Mais voyant qu’il ne pourrait lutter contre l’ennemi français, Bertrand, abandonna ses biens et devint faidit. Simon de Montfort investit la place sans grande résistance. Les habitants ayant abandonné le château, celui-ci fut donné à Bouchard de Marly,

 

Fin politique, il usait de manières bien impolies avec l’Eglise… Ainsi, lorsque Bertrand de Saint-Ferréol fut élu comme abbé d’Alet dans l’Aude, Bertrand le fit jeter en prison ; il mit ensuite le cadavre de l’abbé défunt sur le siège abbatial, et fit procéder à une nouvelle élection truquée. Celle-ci lui permit de mettre à la tête de l’abbaye « son » candidat, Boson, que l’archevêque de Narbonne confirma dans ses fonctions en échange d’une grosse somme d’argent…

 

Bertrand, tout en utilisant l’Eglise catholique pour ses projets, protégeait les cathares et hébergeait les Troubadours. Il aurait accueilli ainsi le célèbre Pierre Vidal et la parfaite Blanche de Laurac pour ses prêches.

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28 février 2011 1 28 /02 /février /2011 08:57

Cerné de gorges profondes taillées par la confluence du Brian et de la Cesse, posé à l’extrémité d’un plateau calcaire, Minerve est un village minéral au cœur de la garrigue languedocienne.

 

Ancienne cité cathare détruite par Simon de Monfort en 1210, le village garde de cette époque une stèle en mémoire d’un bûcher cathare. Minerve est également connue et reconnue pour son vin produit depuis des siècles par ses vignerons.


Dans la cité, un ensemble de scènes utilisant des figurines et décors miniatures reconstituent l'épopée cathare. Dans la peau de Hurepel, chevalier des Causses, on peut visualiser les grands événements de l'époque. Ce musée est à visiter absolument !

 

Obédience des vicomtes de Carcassonne en 1127 puis de Béziers en 1171 (Trencavel), la ville de Minerve est devenue une possession du roi d'Aragon dès 1179.


Au début du XIIIe siècle, Minerve devient un lieu de passage et de séjour pour les cathares. Faisant partie, avec Termes et Lastours, des trois places stratégiques permettant de contrôler la région, Minerve a fait l'objet d'un siège en 1210 (à partir du 15 Juin) par les croisés de Simon de Montfort.


Une machine de guerre («la Malevoisine») est construite au nord-ouest du la cité, proche du chemin couvert, sur le plateau rocheux qui domine le point de jonction du Brian à la Cesse.

 

Après une tentative infructueuse de destruction de ce trébuchet et plusieurs jours de pourparlers entre Guillaume de Minerve et Simon de Montfort, les assiégés ne peuvent que capituler, au terme de plus d’un mois de siège.


Refusant de renier leur foi, les cathares de Minerve finiront sur le bûcher. Le 22 juin 1210, jour de la Sainte Marie-Madeleine, comme un an plus tôt à Béziers, 140 croyants et parfaits cathares ont péris dans les flammes.

 

 

C’est un petit village empreint d’histoire, où Geoffroy, le narrateur des « Gardiens du Razès » finit ses jours avec ses frères de l’Eglise du Chemin.

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26 février 2011 6 26 /02 /février /2011 20:54

Verrou du Cabardès depuis le haut Moyen-âge, le site de Lastours constitue un ensemble exceptionnel avec ses quatre châteaux édifiés à 300 mètres d’altitude, au sommet d’un éperon rocheux. Cabaret, Surdespine, Quertinheux et Tour Régine dominent le cours de l’Orbiel et le torrent du Grézilhou, profondément encaissés dans la vallée.

 

Les plus anciens vestiges connus remontent à l’Âge du Bronze Moyen vers 1 500 ans avant notre ère : une grotte a livré la sépulture d’une fillette « la princesse au collier » : son corps était recouvert d’objets parmi lesquels se trouvaient des perles d’ambre et des bijoux évoquant l’art mycénien ou égyptien. Les châteaux de Cabaret, Surdespine et Quertinheux existaient avant la Croisade contre les Albigeois, mais sous une forme différente de leur aspect actuel.

 

À l’époque du catharisme florissant, le seigneur Pierre Roger de Cabaret apparaît très lié aux adeptes de la nouvelle religion et subit dès 1209 les assauts des croisés. Entre 1223 et 1229, l’activité cathare est intense à Cabaret et les châteaux seront assiégés, en vain, une deuxième fois en 1227. Il faudra attendre 1229 pour assister à la reddition définitive de ces places-fortes et voir les derniers Parfaits réfugiés sur le site s’enfuir pour rejoindre le Pays de Sault. Après la croisade, le roi de France récupère les biens des seigneurs, rase le village et les châteaux. Il les fait reconstruire sur la crête, y adjoignant une quatrième tour : Tour Régine.

 

A la fin du XVIème siècle, pendant les guerres de Religion, Cabaret constitue une plate-forme importante pour les protestants qui l’aménagent pour les armes à feu. Ils en sont délogés en 1591 par les troupes du maréchal de Joyeuse. A la révolution, les châteaux de Lastours sont définitivement abandonnés. Ils sont classés au titre des Monuments Historiques dès 1905.

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26 février 2011 6 26 /02 /février /2011 17:34

La Cité de Carcassonne a joué un rôle déterminant dans l'histoire du Languedoc. A la fin du IIe siècle av. J.-C., l'agglomération est désignée sous le nom de Carcaso et constitue le premier jalon de la conquête romaine sur le sud de la Gaule. Ce petit centre administratif et commercial placé sur la voie d'Aquitaine devint le chef lieu de la colonie Julia Carcaso.

 

La ville devient au cours du VIe siècle le siège d'un évêché qui voit l'édification d'une cathédrale wisigothique. Au VIIIe siècle, la conquête arabe triomphe des Wisigoths, mais dès 759 la ville est conquise par le roi des Francs, Pépin le Bref, qui s'impose alors dans toute la Septimanie. L'administration du nouvel empire est placée sous l'autorité comtale installant à la tête du comté de Carcassonne des familles de lignages anciens : la dynastie des Oliba jusqu'au Xe siècle relayée par les Comminges-Couserans au XIe siècle.

 

Les possessions des Couserans s'étendent à partir du XIe siècle avec l'alliance d'Ermengarde et de Raimond Bernard Trencavel. Leur fils, Bernard Aton, est ainsi à la tête d'une vaste principauté englobant les régions de Carcassonne, Béziers, Limoux, Agde, Albi et Nîmes. Son règne constitue, de 1074 à 1129, une étape majeure dans la morphologie de la cité ; le château Narbonnais, est délaissé au profit d'une nouvelle résidence, le palatium, que l'on implante vers 1120 contre les fortifications antiques du front occidental. Ce chantier succède de peu à la construction de la cathédrale dédiée à saint Nazaire. La ville, sans doute déjà étendue extra-muros autour de l'An Mil aux faubourgs Saint-Vincent et Saint-Michel, est administrée dès 1192 par un consulat composé de notables et de bourgeois mais ne reçoit une charte de coutume  qu'entre 1209 et 1229.

 

Durant vingt longues années, la guerre menée contre les hérétiques va éprouver et laminer profondément le Midi de la France. À la suite de l'assassinat du légat pontifical, Pierre de Castelnau, le 14 janvier 1208, Innocent III lance la croisade contre les Albigeois. En 1209, les seigneurs venus du Nord conduits par Simon de Montfort se lèvent contre le comte de Toulouse, Raimond VI, et ses vassaux dont le puissant vicomte Trencavel afin de libérer le pays de ce qu'ils nomment "l'hérésie cathare". Après la soumission de Raimond VI, les croisés prennent en juillet 1209 la ville de Béziers poussant Raimond Roger Trencavel à se replier dans sa forteresse carcassonnaise. Le vicomte capitule après quatorze jours de siège et doit abandonner, sur décision pontificale, l'ensemble de ses possessions à Simon de Montfort. Devant les revirements du comte de Toulouse et à l'issue de la bataille de Muret en 1213, Simon élargit son autorité au comté de Toulouse.

 

Après sa mort, son fils Amaury, peu armé pour s'imposer sur ces terres hostiles, cède ses droits au roi de France, en 1224. Raimond VII profite de l'occasion pour prendre la cité et la remettre à Raimond Trencavel II. Louis VIII répond en lançant une expédition militaire et la ville se soumet sans combattre en juillet 1226. La vicomté est définitivement annexée à la couronne de France qui instaure à Carcassonne une sénéchaussée. La croisade s'achève le 12 avril 1229 par le traité de Meaux-Paris par lequel Raimond VII convient du mariage de sa fille unique, Jeanne, avec le frère du roi, Alphonse de Poitiers, à qui reviendra ainsi l'ensemble de ses possessions.

 

Avec le soutien de la noblesse locale et la complicité des habitants des faubourgs Saint-Michel et
Saint-Vincent, Raimond Trencavel II, déchu de l'héritage paternel, assiège la forteresse. Le 17 septembre 1240, l'offensive est lancée durant 25. La défense active soutenue par les troupes de Louis IX repousse Trencavel dans ses retranchements le 12 octobre. Il est contraint à renoncer à ses droits en 1246 ; un an après, il brise son sceau en signe de soumission devant Louis IX qui autorise la création de la bastide sur la rive de l'Aude. Comme l'annonçait le traité de Paris en 1229, Alphonse de Poitiers hérite du comté de Toulouse à la mort de Raymond VII. Le jeune frère du roi et sa femme Jeanne meurent sans héritier en 1271 ; le comté de Toulouse devient possession du roi qui rattache ainsi définitivement le Midi au domaine capétien.

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25 février 2011 5 25 /02 /février /2011 21:22

Carcassonne 

Carcassonne
par Philip GUILHEM

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7 septembre 2010 2 07 /09 /septembre /2010 18:39

      Ah ce merveilleux pays ! Ou devrais-je dire ces merveilleux pays. Razès (Haute-Vallée de l’Aude), Cabardès et Carcassès (Carcassonnais), Minervois (Corbières-Minervois), Lauragais (Montagne Noire) et Narbonnais.

      Pour ce rendre compte de l’étendue et de la beauté de ces nombreuses contrées, je vous invite à monter sur le plus haut sommet de l’Aude : le Pech de Bugarach. On le voit de très loin et il regarde à cent kilomètres autour de lui. Il contemple le Razès, le Lauragais, le Carcassès, le Cabardès, la Montagne Noire, le Minervois, les plaines de l’Aude et la Méditerranée. L’Aude présente sur l’ensemble de son territoire une palette exceptionnelle de paysages et de sites naturels.

 

        L’Aude offre donc une palette remarquable de paysages et de sites naturels. Plages de sable fin, lacs marins, eau vive en vallée de l’Aude, forêts, sommets et plateaux, gorges et gouffres sont autant de décors naturels pour partir à la découverte d’un pays authentique. 

 

       Ah l’Aude ! Cette magnifique rivière prend sa source au Roc d'Aude dans les Pyrénées. Elle est longue de 223 Km et est alimentée par plusieurs cours d'eau :


- Les ruisseaux du haut bassin des Pyrénées,
- L'Orbieu sur sa rive droite venant des Corbières,
- Le Fresquel, venant du flanc sud de la Montagne Noire,
- Les affluents issue due la zone Minervoise de la Montagne Noire.

       L’Aude traverse les villes d’Axat, de Quillan, de Campagne sur Aude, d’Alet, de Limoux, de Carcassonne, de Trèbes, d’Argens-Minervois, de Cuxac et de Coursan avant de se jeter dans la Méditerranée à 25 Km à l’Est de Narbonne.



       L’Aude, c’est aussi l’histoire ! Le Moyen-âge constitue une période clé qui a profondément marqué l’Histoire. Mais n’oublions pas les périodes romaine et wisigothique. L’histoire, c’est le Paratge, le Catharisme et la Croisade contre les Albigeois. Mais c’est aussi, l’Abbé Saunière et le mystère de Rennes-le-Château. Les châteaux et les abbayes témoignent d’une partie de cette richesse historique formant un ensemble patrimonial unique. Partez à sa découverte ! Et n’oubliez pas la Cité de Carcassonne et le Canal du Midi. 

 

        L’Aude enfin, c’est une histoire gourmande ! Vins et cuisines de terroirs forment de très beaux mariages.  

 

        L’Aude, c’est un concentré de Languedoc ! Goutez-y !

  

 

 

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9 août 2010 1 09 /08 /août /2010 15:40

     Le nom de ce village niché sur les rives de la Sals vient du latin custodia qui en latin signifie le gardien, le veilleur. C'est vers 730 après J.C. qu'apparaît pour la première fois le nom de ce village du Razès, en pleine période wisigothique.

 

     Bien que les ruines du château soient celles du castel construit au XIIème siècle, il est probable qu'un castra celtique puis wisigothique existait déjà sur cette colline rocheuse permettant de verrouiller ainsi la vallée.

 

     C'est en 1155 que le vicomte Raymond Trencavel, vicomte de Bézier, de Carcassonne et comte du Razès) fit don du village au viguier de Rhedae (Rennes), Pierre de Vilar. Celui ci fit bâtir sa forteresse en 1157 sur le rocher à l'ouest du village.

 

     Le château se composait d'un rempart de 100 mètres de long sur 40 mètres de large, pour une hauteur de 10 mètres. Ce rempart protégeait le corps principal, un bâtiment de 45 mètres de long et d'une hauteur de 15 mètres. Le tout entouré par une série de murs de défense à flanc de coteau, particulièrement vers la sals

 

     En 1210, l'arrière petit fils de Pierre de Vilar prit par aux combats qui furent livrés dans la vallée de la Sals contre les troupes de Simon de Montfort par les seigneurs des environs. Défaits, une petite troupe s'abrita derrière les murs de Coustaussa mais en infériorité, ils évacuèrent les lieux par un souterrain. Les barons du Nord, une fois les murs escaladés trouvèrent la place vide. Les

 

     En 1211, la population du village se soulève contre l'envahisseur et reprend la forteresse. Une troupe de croisé vient mettre le siège, le châtiment fut brutal. Les hommes en armes furent massacrés et les villageois expulsés du village.

 

     Coustaussa passa plusieurs fois entre les mains de seigneurs rebelles entre 1214 et 1244 notamment Sicard de Durfort. En 1231 il fut concédé au seigneur Pierre de voisins Enfin, vers 1250, le fief de Coustaussa est confié à la famille de Montesquieu de Sault. Le château ne fut plus jamais inquiété par des "ennemis".

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1 août 2010 7 01 /08 /août /2010 16:55

Couiza, petit village audois est situé à l’embouchure de l’Aude et de la Sals, au cœur de la Haute Vallée de l’Aude, à 16km de Limoux et 12 km de Quillan. Elle jouxte le village de Montazels, séparée par l'Aude et la petite ville voisine d’Espéraza.

 

Couiza est très ancienne, elle attire très tôt les Romains de par sa position et la proximité du "fleuve Atax". Les hauteurs environnantes sont préférées aux rives marécageuses de la Sals. Mais des villages à vocation agricole s'implantent sur les rives de l'Aude et de la Sals, les colons préférant ces meilleures terres. Couiza est à la croisée des voies de communication romaines : voie du Razès, des Corbières. Celles-ci seront utilisées jusqu'au Moyen Âge.


            À l'époque carolingienne, l'évangélisation verra la construction vers le VIIIe siècle, de nombreuses églises et chapelles autour desquelles se regroupent les habitats. Des abbayes vont fleurir ça et là. Couzanum est cédé à la puissante abbaye de Lagrasse, qui fonde un prieuré dans la zone de l'actuelle église. On trouve sa trace dans l’histoire de l'Abbaye Sainte-Marie de Lagrasse. Couiza est un carrefour important entre la haute-vallée de l'Aude, la plaine de Carcassonne et les Corbières occidentales, via Arques et Rennes-le-Château.

 

            Au fil des siècles, les religieux fortifient sommairement le bourg qui se développe modestement par rapport aux villages et villes fortifiées des alentours et, au XIIIe siècle, Couiza ne compte que quelques feux.

 

Couiza, habitat isolé, a vu défiler de nombreux envahisseurs qui, du IVe au VIIIe siècle, ravagèrent et pillèrent les campagnes.

 

Lors de la guerre contre les cathares, les croisés s’en emparent et elle tombe entre les mains de Pierre de Voisins (qui devient également seigneur de Rennes-le-Château, de Coustaussa, d’Arques, d'Antugnac et autres lieux).

 

La fin de la dynastie des Voisins coïncide avec la construction du château vers 1513 par l’alliance avec la famille de Joyeuse. Cette famille donnera d’importants personnages parmi les intendants du Languedoc. Guillaume de Joyeuse s'installe en 1562 au château de Couiza. Il est d'abord évêque d'Alet pui lieutenant-général en 1561 et maréchal en 1582.

 

            Couiza est à la fin du XIXe siècle et jusqu’aux années 1930 un bourg industriel actif centré sur la chapellerie. L'histoire de la chapellerie dans la vallée, débute à Bugarach. Les prisonniers issus de ce village, durant la guerre de Trente ans, ramenèrent de Pologne le savoir faire. Puis, ils établissent la fabrique dans la vallée, bénéficiant ainsi d'une énergie naturelle apportée par l’Aude.

 

            Le paysage couizanais a une grande diversité de végétation de type méditerranéen (garrigue, maquis, vigne). Sur le plateau de l’Aram, près de Rennes Le Château, l’altitude permet d’avoir une forêt diversifiée et des pâturages. La rivière de l’Aude permet de nombreuses activités, telles que la pêche et les sports d’eau vives. La traversée de Couiza est quasi incontournable pour pouvoir accéder à de nombreux sites comme les Châteaux dits « Cathares », les Gorges de la Pierre Lys, Saint Georges et Galamus.

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20 juillet 2010 2 20 /07 /juillet /2010 14:15

   Situé dans le pays de Razès entre Limoux et Quillan sur la rive droite de l'Aude dans une petite plaine entourée de montagnes, Alet était déjà connu des Romains qui y exploitaient les vertus curatives de ses eaux. Le village s'appelait alors Elects (lieu choisi).

 

   La commune d'Alet les Bains vous accueillera aux portes de la haute vallée de l'Aude. Au carrefour des plus grands sites audois, la commune est un lieu idéal de séjour niché au coeur d'un relief montagneux, culminant jusqu'à 750 mètres.

 

   En parcourant les rues du village, l'impression d'être à bord d'une machine à remonter le temps sera très forte. De l'ancien colombarium romain aux maisons médiévales, en passant par les belles demeures à colombages, quelques pas suffiront pour traverser les siècles.

 

   Le village médiéval enserré dans ses remparts du 12° siècle s’organise autour de la place en étoile d’où s’échappent des ruelles pittoresques bordées de demeures du XIII°, XIV° et XV° siècles à colombages et encorbellements.

 

   L'abbatiale, devenue cathédrale, visible par sa haute tour ruinée révèle une architecture romane des plus fouillée et digne d’intérêt. Toute de grès jaune et rouge, on remarquera au delà de la nef centrale et des bas côtés de six travées, le chœur et son chevet décoré de magnifiques chapiteaux d’acanthes.

 

   L’église saint André jouxtant l’abbaye est du 14° siècle et son portail du 15° siècle. Sa nef à un vaisseau, distribue des chapelles portant les blasons des évêques de 1333 à 1363. Dans la première chapelle de droite, statue en bois doré de saint Blaise du 17° siècle.

 

   L’eau minérale embouteillée dans le village d’Alet-les-Bains est cinq fois millénaire ! A l’origine, des eaux de pluie ou de neige, tombées il y a plus de 5000 ans, dans les Pyrénées à 800 mètres d’altitudes.

 

   Le casino d’Alet les Bains vous accueille avec ses jeux et machines à sous.  Il vous propose aussi les plaisirs de la table, avec son restaurant, ainsi que les plaisirs musicaux, à travers son piano bar.

 

 

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